LE COACH DE VIE, MIEUX ÊTRE ET ÊTRE MIEUX - Ghada Yared
Coach sportif, coach de santé, coach d’organisation et de
rangement, « mon coach », « tu as un coach ? ». Le coach, cet instructeur qui
donne de la volonté à notre volonté peut aussi nous aider à fixer des objectifs
de vie et les réaliser.
Nous avons rencontré Mayssa Dimechkie qui pratique le
coaching « coactif » et Ghada Yared, fraichement spécialisée en coaching pour
les cas de déficit de l’attention et d’hyperactivité ou ADHD. Le coaching est
une discipline ancienne mais qui connaît en ce moment une renaissance à travers
les nouvelles méthodes de coaching de vie, ou life coaching, mieux adaptées à
notre monde en mutation accélérée. Le coach de vie nous aide à découvrir ou
redécouvrir nos ressources personnelles et à les utiliser pour réaliser des
objectifs et atteindre notre plein potentiel.
Un travail à deux
Mayssa Dimechkie pratique le coaching coactif qui, comme ce
nom le laisse deviner, se base sur des aspirations définies par la personne
coachée et, en prenant en compte tous les aspects de sa vie, l’aide à les
accomplir. « Les gens se sentent de plus en plus seuls, et sont aussi plus à
l’écoute de leurs besoins émotionnels, sentimentaux ou professionnels »,
affirme l’accompagnatrice. Pour Ghada Yared, qui accompagne les personnes
souffrant de déficit de l’attention « l’évolution rapide de la société,
l’espérance de vie prolongée
entre autres, poussent les personnes à continuellement
s’adapter à de nouvelles données, d’où le besoin d’être accompagné pour pouvoir
mieux exister dans un monde en pleine ébullition. »
Mayssa Dimechkie, par ailleurs cofondatrice de l’ONG Skoun
pour la prévention contre la drogue et le traitement des toxicomanes, est
devenue life coach en 2011 après sept années passées à pratiquer la psychologie
d’entreprise dans divers pays arabes. Ghada Yared, elle, vient d’être certifiée
coach dans une branche très spécifique de cette discipline. C’est Mayssa qui
lui a fait découvrir le monde du coaching en l’aidant à traverser des moments émotionnellement
difficiles et éprouvants. Ghada s’était tournée vers Mayssa en quête d’une
alternative à la thérapie « classique ». Elle désirait être un agent actif,
s’impliquer dans sa recherche d’un mieux être. Après avoir pris conscience des
bienfaits de cette expérience dans sa vie, elle a décidé de se spécialiser pour
devenir coach en ADHD.
Une démarche orientée vers l’avenir
Le life coaching, ramifié en nombreuses branches et
spécialisations, se base plus ou moins sur un même processus. Mais il ne doit
pas être confondu avec la psyPHOTOS
chologique clinique, dite classique. Le life coach,
contrairement au psychologue ou au psychothérapeute, n’est pas obligé de suivre
des études en psychologie, bien que Mayssa Dimechkie reconnaisse que son bagage
en CBT (Cognitive Behavioral Therapy) et en psychologie clinique (BA et MA),
l’a énormément aidée à mener à bien sa mission de coach.
Contrairement à la psychothérapie où l’on passe des mois,
voire des années à dénouer des problèmes liés au passé, le life coaching invite
le patient à décider lui-même de ses objectifs, et le travail se fait à partir
de sa situation de départ. Le but qu’il recherche prend forme en quelques
sessions. Il reste à l’atteindre. Le coach accompagne son patient dans sa quête
de solutions pour arriver d’un point A à un point B. La démarche est active et
repose sur une dynamique d’échanges. Les résultats sont concrets, réels et
rapides. C’est là la définition d’une démarche proactive tournée vers l’avenir.
Pour un coach de vie, il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions.
Solutions qu’il ne faut pas aller chercher loin, car on les porte en soi, pour
peu que l’on parvienne à y voir plus clair, ce à quoi le coach peut nous aider,
surtout dans les périodes difficiles où tout, justement, s’obscurcit.